LA NUIT DU CONTE |
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GRAMMAIRE DE L'IMAGINATION DE RODARI Cette Grammaire de l'imagination, unique en son genre par son humour et son intelligence pétillante, constitue un ouvrage essentiel pour tous ceux qui s'intéressent aux processus de l'imagination : enseignants, animateurs, formateurs, parents mais aussi tout "candidat libre" à une écriture débridée. "Somme du gai savoir de Rodari" comme l'a défini Italo Calvino, "livre à la fois de pédagogie et de poétique, poétique pour pédagogues et pédagogie pour poètes", cet essai regorge d'idées dynamisantes pour le lecteur. Il est tout à la fois grave et facétieux, rigoureux et brillant, nourri de tradition et subversif, pétri de culture et d'expérience concrète des enfants. Gianni Rodari, "Il processo creativo è insito nella natura umana ed è quindi, con tutto quel che ne consegue di felicità di esprimersi e di giocare con la fantasia, alla portata di tutti. […] Non perché tutti siano artisti, ma perché nessuno sia schiavo." Gianni Rodari (envoyé par mon amie Betti Borciani pédagogista à Raggio Emilia) "Le processus créatif est inhérent à la nature humaine et est donc, avec tout ce qu’il en résulte de bonheur de s’exprimer et de jouer avec la fantaisie, à la portée de tous. [Ż ] Non pas pour que tous soient des artistes, mais pour que personne ne soit esclave." Gianni Rodari Gianni Rodari, né le 23 octobre 1920 à Omegna et mort le 14 avril 1980 à Rome, est un poète, écrivain et journaliste italien. La littérature jeunesse est la partie la plus connue de son œuvre. Il est lauréat du prestigieux Prix Hans Christian Andersen catégorie Écriture, en 1970. (wiki.) Grammaire de l’imagination (Introduction à l’art d’inventer les histoires), éditions Rue du Monde, 2010. Publié le 14 octobre 2010 par la redaction nrp « Grammaire » et « imagination », voilà deux termes bien antinomiques. Quelle pourrait être la raison de vouloir enfermer ce que l’esprit a de plus intime et débridé dans une structure paradigmatique ? L’auteur l’annonce lui-même : « Imaginer, ça s’apprend ! ». Pour les 90 ans de la naissance de Gianni Rodari, disparu en 1980, les éditions Rue du Monde, proposent une nouvelle édition de cet ouvrage qu’Italo Calvino, (Le baron perché) décrivait comme, à la fois, pédagogique et poétique et paru pour la première fois en France en 1979. Cette « grammaire » se présente comme un ensemble de procédés destinés à susciter mais aussi comprendre les mécanismes de l’imagination. Mais G. Rodari s’affranchit d’une structure trop rigide et systématique en abordant chaque forme, chaque thème, comme une petite séquence autonome. Chacune entraîne naturellement le chapitre suivant comme si l’ensemble de l’ouvrage racontait une seule et même histoire : celle des « jeux d’imagination ». Partant de son « binôme imaginatif » (création d’une histoire à partir de l’association de deux mots), concept au cœur de sa réflexion, l’auteur examine la matière qui peut nourrir l’imaginaire. Les classiques sont mis à contribution au même titre que le cadavre exquis de Breton, pour en venir peu à peu aux contes populaires qu’il présente comme une littérature exemplaire tant pas sa forme – la structure du conte peut servir de trame à l’invention – que par les thèmes familiers qu’ils abordent et les archétypes qu’ils mettent en scène. Pourtant rien d’analytique, de théorique et encore moins d’académique dans son écriture. Son style libre sert le fond de son discours qui repose, lui-même, sur un substrat enrichi des études sur la psychologie et le développement de l’enfant (Henri Wallon, Jean Piaget), mais également sur la littérature-outil de l’imaginaire (Vladimir Propp). Il est, par ailleurs, remarquable que l’une des premières parties de l’ouvrage traite des « erreurs » génératrices d’histoire. Fautes d’orthographe (le poissonnier qui échoue à vendre son « poison frais ») ou manipulations phonétiques et/ou sémantiques, l’esprit de l’élève n’est parfois pas loin des auteurs les plus imaginatifs et subversifs de la littérature contemporaine. Difficile de ne pas penser, pour ce chapitre, à un exercice cher à Boris Vian, le détournement de mot ; son inénarrable « bedon » en témoignerait parfaitement. G. Rodari est le premier « expérimentateur » des techniques qu’il aborde. C’est sans doute pour cette raison, que l’ouvrage n’est pas seulement destiné aux professionnels de la pédagogie mais aussi aux parents et même à toute personne désireuse d’entraîner cette merveilleuse machine à raconter qu’est l’imaginaire. « l’imagination n’est pas une hypothétique faculté séparée de l’esprit : c’est l’esprit lui-même dans son intégralité qui, appliqué à telle ou telle autre activité, se sert toujours des mêmes procédés. Et la pensée naît dans la lutte, non dans la quiétude. » (p. 32). http://www.rue-des-livres.com/editeurs/654/rue_du_monde.html Bibliographie supplémentaire: Le livre des erreurs, Gianni Rodari, illustrations de Bruno Munari, ed. ymagier/ypsilon Je l'ai offert à mon neveu de 12 ans, grand lecteur.
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de la retention d'art pour les petits
Je visite une ludothèque, le royaume magique du jeu pour les enfants. On vient ici non seulement pour jouer mais aussi pour emprunter des jeux pour petits et grands. Un patio très clair nous accueille. Différentes salles offrent aux parents et enfants des activités diverses. Elles sont agencées en conséquence. Il y a de quoi choisir : veut-on jouer ? Une maman veut-elle se reposer ? Veut-on écouter une histoire ? Des jeux individuels ou en groupe sont présentés. Des éducatrices sont à l’écoute des demandes et font des propositions suivant celles des enfants.
C’est comme un paradis pour les enfants et les parents où chacun se sent chez soi. C’est encore mieux pour ceux qui n’ont pas de logement suffisamment bien agencé pour jouer...
...La suite page 51 de :
L'enfant et la beauté, se relier à sa capacité d’émerveillement (ed. Chronique sociale, 2019)
Site incontournable
http://www.enfancemusique.asso.fr/
C’est comme un paradis pour les enfants et les parents où chacun se sent chez soi. C’est encore mieux pour ceux qui n’ont pas de logement suffisamment bien agencé pour jouer...
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L'enfant et la beauté, se relier à sa capacité d’émerveillement (ed. Chronique sociale, 2019)
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