DEFINITION DU JEU
"Celui qui entreprend de parler du jeu en général est comparable à quelqu'un qui voudrait parler des étoiles et traiterait non seulement des astres lointains en même temps que les étoiles filantes, mais aussi des étoiles de mer, de certaines décorations, de la place de l'étoile et des vedettes de la scène ou de l'écran" "les jeux de l'esprit" de J.O. Granjouan Il t a différents termes pour parler du jeu Il faut se référer soit à l'étymologie, soit aux langues étrangères car en français, d'après le LAROUSSE, le terme "jeu " a 21 définitions. Au moins distinguer, le jeu, les jeux, un jeu, le jouet. Du latin jocus: plaisanterie C'est une activité d'ordre physique ou mentale, non imposée, ne visant à aucune fin utilitaire, à laquelle on s'adonne pour se divertir et tirer du plaisir. Activité de loisirs, soumise à des règles conventionnelles, avec gagnant ou perdant. Ce sont les jeux d'adresse ou tout jeu de lutte. Ensemble des différents jeux de hasard, ensemble de règles "c'est le jeu", lieu où se pratique le jeu: jeu de bouloes, balle sortie du jeu. Ensembles des pièces...du jeu. Sur le plan ETHNOLOGIQUE C'est une création humaine. La ronde est enracinée dans le comportement religieux, matériel social des cultures traditionnelles. Qu'elle soit cérémoniale ou spontanée, sacrée ou profane, dansée ou marchée, chantée ou récitée. Dans les sociétés traditionnelles le jeu fait partie des manifestations rituelles, il y a des symboles. C'est un acte collectif. Une chasse peut devenir un jeu. C'est l'esprit du jeu qui compte dans une quelconque situation. D'après Froebenus (mathématicien) l'homme joue son propre personnage. Il associe le jeu à des systèmes symboliques qui marquent les représentations religieuses. L'art, l’organisation sociale, la religion fournissent ces systèmes. L'homme fait jouer son rôle par les produits de sa culture, joue ses produit et sa culture. (voir HUIZINGA plus loin). L'augure fut le premier jeu. Nécessité biologique, expression de la liberté, préparation à la vie d'adulte, sans but de rentabilité Le jeu est un reste enfantin DIFFÉRENTES DIMENSIONS En anglais - Play signifie jeu libre, vient de "Païda", la turbulence - Game concerne le jeu avec règles, - Ludus en latin signifie jeu - Agön est le jeu de compétition, dépend du joueur, il y a un certain vertige, du hasard. La compétition peut-être avec des forces qu'on ne domine pas. Il y a lutte ce qui représente souvent la lutte entre le bien et le mal. -Aléa est le jeu de dés en latin, dépend du hasard -Mimicry est le simulacre, c’est jouer à faire croire, faire semblant. Il y a représentation de quelque chose, plus beau, plus dangereux, au delà de ...C’est aussi le jeu "d'identification" ou symbolique. -Ilinx est le vertige ou jeu de "Mouvement", Un texte qui l'exprime bien: Oh! comme je me souviens de ces jours où nous sautions dans le foin des Valle, de cet instant dans le vide. Cet instant où le corps n'a plus de poids, après le saut qui l'a propulsé en haut et avant que la pesanteur ait réussi à le reprendre.Un chatouillement dans les veines, du bout des orteils au cuir chevelu, les cheveux qui se dressent et le ventre qui se contracte en un noeud de joie, de peur, de surprise et d'attente. dans ses bras doux, piquants, poussiéreux et secs. Harald et moi relevoLe corps flotte, le corps plane. Loin quelque part là-haut il y a les poutres, et loin quelque part en bas il y a le fond mou de la grange, avec son odeur de paille, de trèfle, de thym, qui monte vers toi -l'odeur poussiéreuse du foin fraîchement coupé. Tu planes un instant dans le vide entre toiture et sol, dans la lumière timide, filtrée, des rayons du soleil qui pénètre par les fenêtres et les trous des vieux murs de la grange. Oh! comme je me souviens de cet instant ! On dirait la promesse d'une autre existence d'une vie plus libre, plus légère, plus vivante. Puis tu tombes dans le foin. Une chute de trois ou quatre mètres -pas une chute gigantesque peut-être mais suffisamment importante pour te casser un talon ou te fouler une cheville si le foin n'était pas là pour t'accueillir, céder sous ton poids, pour recevoir ton corps la tête, les cheveux ébouriffés et le visage couvert de foin. "Le romantisme est mort Anna." Espen Haavardsholm Qu’est ce que le jeu?
Classification des jeux suivant les auteurs Edouard Claparède classe les jeux ainsi : -Ceux qui provoquent les fonctions générales: Les jeux sensoriels qui donnent le plaisir à éprouver des sensations Les jeux moteurs, qui développent l’adresse, la force, l’agilité du mouvement, le langage Les jeux psychiques c’est à dire les jeux intellectuels grâce auxquels on fait des comparaisons, de la reconnaissance, des associations, de la réflexion, de l’invention, on développe son imagination. Ils élèvent l'homme au-dessus de la nature et permettent de faire des combinaisons nouvelles des inventions, exprimer de la fantaisie, d’avoir du pouvoir sur les choses. Ils provoquent la curiosité, ce sentiment inconfortable qui provoque le désir de comprendre. Les jeux affectifs qui créent des émotions multiples, agréables ou désagréables. La peur qui alimente bien des histoires. La volonté est aussi provoquée par exemple dans les jeux d'inhibition volontaire -Ceux qui provoquent des fonctions spéciales corporelles et spirituelles. Jeux de hasard, avec des sentiments d'espérance liés à des risques fictifs. Le comique, la taquinerie Jeux de lutte Jeux de chasse et de poursuite, cache-cache, dénichage de nids, cueillettes de fruits, Jeux de collections, que ce soit pour remplir les poches, ou les jeux d’imagination Jeux sociaux avec les promenades, la formation de clans, formation de petites sociétés, sports collectifs. Représentent les activités typiques des âges les plus primitifs à l'occasion de la création des tribus. Jeux familiaux, jeux à la poupée, au papa et à la maman Jeux d'imitation avec simulation et jeux où on imite les mouvements. D’après Jean Piaget -Jeux d'exercice avec le mouvement. Ce sont les jeux sensori-moteurs. Ils provoquent un raisonnement formel, logico mathématique. -Le jeu de fiction, symbolique, de représentation -Le jeu à règles (Nécessité de notion de la vie morale) Son matériel avec tableau à double entrée, les blocs logiques, les psycho critères. Forme l’esprit de l’homme. Pour André Michelet: Soit on joue avec la nature comme jouer avec des cailloux ou des marrons, soit avec des formes géométriques. Formes que l’on trouve dans les jeux éducatifs ? Qu’il a t-il de plus créateur ? Que voulons-nous ? Avant on pensait que l’enfant n’était pas intelligent car il ne parlait pas, ensuite on va penser qu’il a une âme et qu’il est intelligent, donc on va s’occuper de son intelligence et on va penser un matériel spécial. Il y a les jeux à règle et les jeux de fantaisie Les jeux d'expérimentation (qui sont les jeux éducatifs) Les jeux de structuration et de relation. Certains jeux font appel à plusieurs domaines à la fois Une autre classification par Fabienne Levines: https://lesprosdelapetiteenfance.fr/eveil-activites/jouer-pour-grandir/esar-une-classification-des-jeux-et-des-jouets et autres publications dans EJE-journal Quelques citations d’auteurs ou de pédagogues Aristote: "C'est l'accomplissement intérieur de l'homme dans l'agir. "La praxis". J. Pestalozzi Dans l'enseignement on doit retrouver "l'esprit du jeu". Pestalozzi n'apprécie pas les jeux qui demandent une dépense de temps et d'argent. Par contre c'est pour lui un moment où l'enfant investi le coeur, la tête et les mains, son individu et la communauté, l'ordre et la liberté. F. Fröbel "Avec le jeu,l’enfant manifeste le plus profond de son être. Il y exprime une force morale, une force de l'esprit et du corps. Entre extérieur et intérieur Il y exerce ses sens et les premiers éléments de sa pensée; ainsi que sa force physique et intellectuelle. Il montre ainsi une activité, extérieure au monde, qui vit en lui et il acquiert une connaissance du monde extérieur et de ses phénomènes. Le jeu est une libre manifestions de l'intérieur, à partir de la nécessité et du besoin de l'intérieur même. C’est en même temps le modèle et la copie de la vie humaine, c'est pourquoi il engendre la joie. Le jeu est sérieux. Il a de la signification. C'est par le jeu que l'enfant fait des apprentissages. C'est pour l'enfant la possibilité de mesurer sa propre force physique, morale et spirituelle. Par exemple un jeune qui fait du patin à glace et cherche à aller droit, apprend à tendre son esprit vers quelque chose qui le porte. Tel l'enfant joue maintenant tel il vivra plus tard. Comme il s'exprime sans contraintes de l'adulte il se révèle tel qu'il est et permet qu'on le connaisse véritablement. "La marque de la première humanité de l'enfant c'est son dénuement par rapport à l'animal. Mais c'est dans cette première impuissance en présence du monde extérieur et de la menace qu’il représente à ses yeux que va s'enraciner son désir de vivre de s'occuper et de se faire une oeuvre de soi même. Le jeu sera la manifestation la plus proche de la Nature de ce désir: en lui et par lui, l'enfant se donne une forme d'activité, prend la mesure du monde et s'approprie les objets extérieurs de façon autonome." L’apprentissage se fait par le jeu. Fröbel a écrit : ”Les chants de la mère”, “Les causeries de la mère” jeux, comptines, récits, gymnastique » où avec la balle l’enfant découvre les notions de relations entre les choses, l’être humain et son tout, le un et le plusieurs, à la fin l’enfant prend la place la balle. Son matériel ou ”Les dons du jardin d’enfants”: La boule, c’est la pensée, la vie de l’esprit, la métaphysique, l’âme intelligente. Le cube, la matière inerte, l’action de l’homme, l’abstraction. Le cylindre :les extrêmes se rencontrent. l’enfant joue librement avec la boule et le cube et l’adulte l’aide à tirer ses conclusions. Alors que le matériel éducatif est statique en général. Le 3° don : la boite de cubes, n’est pas fermée. L’enfant doit le diviser par la manipulation, le séparer, créer sans jamais démolir. C’est ainsi que l’enfant fait la conquête de son environnement par la constitution de séries. Apprentissage des mathématiques, de l'esthétique, développement de l’imaginaire. Par la brique il y a trois rapports que l'éducateur montre. Les constructions sont des continuateurs. Ensuite la surface, la ligne... qui se rangent Les occupations: Transformation de la matière et va du point au volume en passant par la surface. Voir André Michelet pour comprendre l'évolution de la manipulation des dons Seguin Introduit le rapport par le jeu de construction pour prendre une autre signification comme par exemple l’assemblage des lettres Différence entre notion qui est l'appréciation physique des corps, et idées qui sont les rapports entre les notions (pré Piaget). La définition se fait grâce aux rapports entre les choses, qui approche du système logico-mathématique et vers l’intelligence déductive. Par exemple le rapport entre la serrure et la clé. Il ne s’agit pas d'affiner les notions mais de les enrichir. Alain: "C'est un poésie de l'action" Pascal Le jeu métamorphose le joueur. « le jeu résulte de l'inquiétude profonde due à l'incapacité de l'homme de coïncider avec lui même, de se satisfaire comme il est. C'est un jeu dans l'être du monde. L'homme se finit en agissant par le jeu. De sa faiblesse l'homme tire son pouvoir. Il se conquiert sur l'Etre après s'être détaché de lui. Le jeu exprime la forme possible de l'ouverture. Le jeu existentiel est la condition de toute existence consciente de soi, capable d'imaginer et vouloir. » Decroly Gestalt: perception synthétique, globale de la vie Montessori Mise en ordre de l'environnement par les activités sensorielles de classification. Mais pour elle ce n'est pas un jeu mais un travail. BIBLIOGRAPHIE Voir http://www.silapedagogie.fr/pages/Historique_des_jeux_ou_jouets-3050814.html En référence à HUIZINGA Jeu et société Permet à l’humanité de recréer toujours son expression de l’existence, à coté de la nature C’est un acte de culture Fait partie de la vie
A cause des risques que l'on prend lors fait du commerce, mais aussi avec les marchands de jeux. Le commerce -compétition Des faits historiques, ll y a dans les jeux des rappels de faits historiques et aussi dans les jouets il y a des restes d'armes. Ainsi le jeu est influencé par la vie et l'influence, il y a une interaction. Soit on considère le jeu séparé du réel, soit on considère qu'il fait partie de la vie car tout réel est teinté d'imaginaire, ce serait sa condition même. Il n'y aurait pas de dualité objectif-subjectif ? Ce serait la part de malentendu dans la relation. Il ne faut pas mélanger jeu et réalité, mais il est quelquefois difficile de faire la distinction. Le jeu est le hasard, le hasard cosmique ou biologique. Le jeu s'exprime par le chaos et la possibilité de l'organiser. La communauté joueuse a tendance à la permanence car on y vit ensemble une exception, on partage quelque chose d'important, surtout l'ordre qu'il y a dans la vie normale est abolie. Répond à la création des clubs. Il y a exercice d'une activité plus ou moins imparfaite, il y a quelque but à conquérir. Naissance du jeu (d’après Johan Huizinga et Alan Wykes)D'après Huizinga, le jeu serait né de l'interrogation des forces supérieures que l'homme faisait pour sa survie. De l'attente devant le piège pour un animal est né le concept du hasard où il y a attente et tension, que va faire l’homme? ce serait là d'où serait né le jeu de dé qui est la plus ancienne démarche interrogatrice des dieux. Le dé étant initialement un os de cheville de mouton: l'osselet. Par ailleurs l’homme élabore une relation avec le temps, le cosmos, qui va décider de la pluie ou du soleil, permettant ou pas à la récolte de pousser. En effet les hommes auraient joué la nature, son ordre en s'adressant à une force surnaturelle pour contraindre les dieux à provoquer une réalisation effective. On a donc joué les notions de temps, les saisons, le soleil. Les hommes ont exprimé alors quelque chose d'autre qu'eux même. Il y a eu ici imitation et identification d'où sont originaires la plupart des fêtes, des danses, des mimes qui imitent la nature. C’est la naissance des rites sacrés. C'est une sacralisation du temps. Ensuite il y eu dissociation entre le sacré et le jeu, qui serait à la base de la plupart des activités culturelles. On peut faire la comparaison avec ce qui se passe pour l'enfant qui dépasse son angoisse en jouant une situation. Le jouet aurait fonction de talisman. Il est le support de la magie, remplace un vide, conjure la peur. N'avions nous pas une grande attention pour la palette de notre marelle.. Donc le jeu serait plus ancien que la culture, il y a dans son essence un élément immatériel. En quoi est-ce créateur de culture?
le sens du gratuit, du panache, de l'honneur... Le jeu élève l'homme et le fait sortir de lui même. quand il y a droit il n'y a plus de jeu. Le jeu a un rôle civilisateur par rapport à la réalité où sont tous nos instincts. Se rejouent les débuts de la culture la plus reculée en contradiction avec l'adulte civilisé Le briseur de jeu brise la culture. Pour Huizinga, la civilisation s'annonce et se développe au sein du jeu. A la fois la culture offre un caractère ludique mais aussi le jeu est un phénomène culturel. La culture se construit par la dimension agonale. Agone signifie compétition mais aussi abolition de toute gravité de la vie, de la pensée de l'action. Importance de l'idée du chevaleresque, de l'honneur, "pour se convaincre de sa propre valeur" Aristote. On exalte la vertu par des témoignages d'adresse, de force, de courage, d'ingéniosité, de sagesse, de richesse , de libéralité. Cette exaltation de la vertu déprécie l'adversaire et revêt une forme particulière en fanfaronnade, en joute oratoire. C'est ici que s'introduit le défi, qui est aussi à la base de la culture (en particulier en Chine) mais dans de nombreux pays: A Rome un guerrier vient compter le nombre de planches de la porte qu'il doit abattre, les bourgeois de Meaux, lors d'un siège, époussettent la poussière de leurs chapeaux lorsque les bombardes font feu. On cède sa place (en Chine) On fait des assauts de politesses "Messieurs les anglais tirez les premiers" En Grèce il y a des tournois d'injures. La vieille Irlande, la vieille Angleterre le Danemark précèdent les combats par des numéros de fanfaronnade, de vantardises de propos insultants. Cela peut constituer l'élément d'une fête ou d'un banquet. Plus tard ce rôle sera passé aux hérauts et au fous. La guerre: les tournois, qui sont un combat simulé. Les luttes, les règlements de combat, où on retrouve la bravade, la compétition. Dans le jeu de la guerre les membres se reconnaissent comme égaux et non comme par exemple dans les vraies guerres ou l'adversaire est "le païen" le "barbare", l"hérétique... Contre qui on a tous les droits ...commandé par le droit divin ou autre...Le droit international n'offre plus de ressources de guerre agonale. Si on remplace par la justice il n'y a plus de guerre jeu Il faut qu'il y ait des motifs de gloire, d'honneur, et non des aspirations matérielles. Avant on faisait la guerre pour obtenir des dieux une réponse. Le sort, la lutte, la parole éloquente sont, au même titre des moyens de prouver la volonté des dieux. Dans le guerre- jeu, les adversaires s'estiment et se reconnaissent valeureux (la guerre de 1914 où les aviateurs ennemis se provoquaient) Le duel n'appelle pas la vengeance, s'il s'est passé dans les règles. Les jeux de la guerre au début du moyen âge donne naissance à la Chevalerie Dans le langue anglaise on "pari" la guerre. (à voir) On doit faire preuve de modération (l'histoire de la chine...où on ne déclare pas la guerre car on sent que l'adversaire va perdre) Il y a aussi l'échange de politesse. Il y a des rites pour déterminer le lieu et le moment Au fond, le principal est la victoire su soi même par le courage, la maîtrise de soi, l'accomplissement du devoir. C'est aussi pourquoi la courtoisie est sortie du jeu. La culture naît sous forme de jeu, elle est jouée à l'origine, peu à peu elle repousse l'élément ludique et se cristallise en: La science, la recherche, qui partent de l'énigme Sagesse et philosophie, interrogation de l'esprit. Droit, et vie juridique Au cours d'un procès il y a un espace délimité, avec un ordre, des règles, un coté représentation, des personnages, une joute oratoire avec un esprit de sport avec des arguments et des contre arguments. Dans les civilisation primitives le procès est un jeu de hasard puisqu'on tire au sort pour savoir qui est innocent. On tente de connaître l'oracle, le sort En Hébreux il existe un rapport entre le mot Thora, la loi et le radical servant à jeter un sort. Dans la phase archaïque au niveau de la joute oratoire on cherchait l'outrage le plus violent le plus pertinent, maintenant c'est l'argument juridique. L'éloquence judiciaire fait partie d'un certain jeu est l'art de convaincre avec un certain coté théâtrale. La politique, les arts: la poésie la musique et la danse tous les spectacles, dont le théatre. Les sports, les concours, les championnats, dans lequel il y a une certaine humilité (les joueurs qui s'embrassent ...Le témoignage de Franck Picard. .Le russe qui ne bronchait pas.....) Les fêtes (voir la suite), le carnaval -L'identification, la mascarade, Les conventions de la vie aristocratique Le sacré où il faut faire la distinction ente jeu et religion Au fur et à mesure qu'une civilisation devient de plus en plus complexe, que son organisation devient de plus en plus raffinée, qu'elle se trouve submergée de notions de systèmes de concepts, elle semble perdre contact avec le jeu. Dans notre culture contemporaine: Le sport est important. Est-il encore dans la sphère du jeu? Aussi dans les "affaires" L'art est moins ingénu La science n'est plus ludique car elle est utilitaire. Souvent le jeu est puérile, on cherche des sensations fortes. L'exaltation ne doit pas être hystérique. Trop d'exaltations politique coupe le jeu En politique le jeu existe de moins en moins sauf en Angleterre où la joute oratoire existe dans le monde parlementaire, ainsi que le fair play. 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Paris, 1932, 4°édition PUF, 1973 - Rosenberg Sylvie, Hopital et jeu - Sommermeyer A., "Jouer avec les tout-petits", ed.universitaires - Wykes A., "Le jeu", Paris, Taillandier, 1966 - Winnicott D.W.,"Jeu et réalité", Gallimard, 1975 Les jeux: - Alleau R.; "Dictionnaire des jeux" Paris, Tchou, 1964 - Aristow-Journoux; "Le geste et le rythme, rondes et jeux dansés" ed. Bourrelier, les cahiers de pédagogie moderne. A. Colin - Bandet J. et Sarazana R., "l'enfant et les jouets et les nouveaux jouets" , Casterman, 1972 - Becq de Fourquières L., "Les jeux des anciens", Paris; 1868 - Chantraine Jacqueline, "300 comptines pour jouer, chanter, dire et compter"; Fernand Nathan. (Accompagnées de deux cassettes). - Cappia R., "Les jouets anciens"; Ouest-France - Guilcher J.M., "Rondes et jeux dansés" albums du Père Castor de chez Flammarion, 1956 - Les dossiers de l'archéologie, "Les jeux dans l'antiquité", n°45, juillet août 1980 -Rabec Mallard; "L'histoire du jeu éducatif" |