l'enfant et la beauté

Ouvrage parut en mai 2019
« Est-il vrai que vous avez dit un jour que le monde sera sauvé par la beauté ? Messieurs, s’exclama t-il, en prenant toute la société à témoin, le prince prétend que c’est la « beauté » qui sauvera le monde, et moi je prétends que s’il a des idées folles, c’est qu’il est amoureux… »[1]
Dostoïevski ; « L’Idiot »
La beauté se dévoile à qui veut la voir. On y est sensible car on fait attention. Voir la beauté est un acte libre. Elle nous parvient du monde extérieur par les sens. Elle « fait éprouver une émotion esthétique, un sentiment d’admiration et un plaisir désintéressé »[1]. Nous avons en nous-mêmes.[2] « Le beau » que nous aurions contemplé avant notre naissance, d’après Platon. Y porter notre attention nous apporte un état harmonieux.
Nous avons le pouvoir de la faire naître aussi grâce à un souvenir, une image qui nous revient. Elle nous fait voyager dans notre mémoire avec notre pouvoir d’évocation.
Dans son ouvrage[3], le Docteur Chauchard situe l’état primitivement inconscient de la beauté, non pas dans notre centre cérébral supérieur, mais dans l’hypothalamus, centre affectif, instinctif, pulsionnel. « Par l’hypothalamus, centre de l’unité et de l’harmonie du corps, la beauté n’est pas un état mental de luxe, mais devient la condition de l’équilibre et de l’épanouissement de tout notre corps et, par le cerveau, de notre psychisme. »[4].
[1] Définition du dictionnaire “Le petit Robert »
[2] Platon, Apologie de Socrate, Criton, Phédon. Ed. GF Flammarion, 1965, Page 127
[3] Paul Chauchard, “Médecine et beauté » physiologie esthétique éd. EPI, Paris, 1973
[4] Op cit Page 16
La beauté fait-elle partie de l’éducation ? En quoi aide t-elle un enfant à grandir ? Aurait-t-elle une place en pédagogie ? Est-elle abordée de façon formelle ou même indirectement en formation d’éducateur ? Et pourquoi son approche ne ferait-elle pas partie de ce « savoir être » nécessaire aux éducateurs ?
la beauté auprès de tout-petits?
Quels en sont les supports: l’art et la nature
« Est-il vrai que vous avez dit un jour que le monde sera sauvé par la beauté ? Messieurs, s’exclama t-il, en prenant toute la société à témoin, le prince prétend que c’est la « beauté » qui sauvera le monde, et moi je prétends que s’il a des idées folles, c’est qu’il est amoureux… »[1]
Dostoïevski ; « L’Idiot »
La beauté se dévoile à qui veut la voir. On y est sensible car on fait attention. Voir la beauté est un acte libre. Elle nous parvient du monde extérieur par les sens. Elle « fait éprouver une émotion esthétique, un sentiment d’admiration et un plaisir désintéressé »[1]. Nous avons en nous-mêmes.[2] « Le beau » que nous aurions contemplé avant notre naissance, d’après Platon. Y porter notre attention nous apporte un état harmonieux.
Nous avons le pouvoir de la faire naître aussi grâce à un souvenir, une image qui nous revient. Elle nous fait voyager dans notre mémoire avec notre pouvoir d’évocation.
Dans son ouvrage[3], le Docteur Chauchard situe l’état primitivement inconscient de la beauté, non pas dans notre centre cérébral supérieur, mais dans l’hypothalamus, centre affectif, instinctif, pulsionnel. « Par l’hypothalamus, centre de l’unité et de l’harmonie du corps, la beauté n’est pas un état mental de luxe, mais devient la condition de l’équilibre et de l’épanouissement de tout notre corps et, par le cerveau, de notre psychisme. »[4].
[1] Définition du dictionnaire “Le petit Robert »
[2] Platon, Apologie de Socrate, Criton, Phédon. Ed. GF Flammarion, 1965, Page 127
[3] Paul Chauchard, “Médecine et beauté » physiologie esthétique éd. EPI, Paris, 1973
[4] Op cit Page 16
La beauté fait-elle partie de l’éducation ? En quoi aide t-elle un enfant à grandir ? Aurait-t-elle une place en pédagogie ? Est-elle abordée de façon formelle ou même indirectement en formation d’éducateur ? Et pourquoi son approche ne ferait-elle pas partie de ce « savoir être » nécessaire aux éducateurs ?
la beauté auprès de tout-petits?
Quels en sont les supports: l’art et la nature
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