Lors de ces trois jours sanglants des 7,8,9 janvier 2015 j'étais à Paris pour des cours sur "l'apprentissage"avec des étudiantes EJE. Ces cours basés sur l'échange nous ont amené à parler de l'importance de l'expérience, du vécu de chacun et de l'amour intrinsèque à l'intérêt que nous portons à l'enfant. Pendant que les dessinateurs du journal et d'autres personnes, à l'arrondissement à coté, étaient exécutés. Le lendemain, alors qu'un terroriste se référant à al "qu'Aïda" tuait une jeune femme gendarme, les étudiantes exprimaient l'importance, pour l'enfant du contact avec le vivant, avec la diversité qui amène forcément au respect de l'autre. Nous avons cherché ensemble ce qu'était le sacré. Il est dans l'invisible présent là où se réunissent ceux qui veulent s'élever ensemble. Hier, vendredi , au cours d'une succession d'exposés les étudiantes partageaient une recherche en commun, une action réfléchie pour inventer des actions pédagogique appropriées à un projet. Il y avait un dynamisme créateur, de la joie, de l'humour, de la réflexion et du discernement. Alors qu'une traque amenait les policiers dans différents lieux, pour aboutir à un nouveau massacre: celui des terroristes et de leurs autres otages. La vraie force est dans la lumière, celle de l'esprit, que les éducateurs partagent avec les petits et leur famille. B.Moussy |
1 Commentaire
Claire B.
4/3/2015 02:08:57 pm
Très intéressant cette corrélation que tu as faites entre les événements tragiques et les cours que tu donnais !!
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